KONGAMEK AU FIL DU TEMPS

1992 – LA CRISE FINANCIÈRE

"Nous sommes sortis sur le parking et avons appelé le bureau pour vérifier que les téléphones fonctionnaient, tout était si calme !" – Paul Haglund se remémore la période de récession au début des années 90

Après les belles années 80 s'ensuivit une décennie en pleine récession. Le marché immobilier s'effondre, les taux d'intérêts grimpent en flèche et de nombreuses entreprises font faillite. Toute la Suède était en crise et Konga ne fit pas exception.

Les trois années suivants leur première commande, Stig et Paul Haglund coulaient des jours heureux dans leur atelier mécanique à Konga. Konga Mekaniska s’était imposé sur le marché en tant que sous-traitant qualifié et les affaires étaient florissantes.

Lorsque la crise démarra, ils perdirent 90% de leurs commandes. Leur plus gros client de l’époque passait habituellement commande pour 3 millions de couronnes suédoises par an. Ce montant tomba d’un coup à 300 000. Les temps étaient difficiles.

- Nous avions déjà des téléphones portables à l’époque. Nous sommes sortis sur le parking et avons essayé d’appeler au bureau pour voir si les téléphones fonctionnaient, tout était si calme, avait alors dit Paul Haglund, co-gérant.

Mais il aurait été probablement stupide de baisser les bras sans avoir tout essayé au préalable. Nous avons donc tenté un coup de poker chez Konga Mekaniska : nous avons chargé une sélection de chariots sur un semi-remorque, conduit jusqu’à un studio photo à Tingsryd pour ensuite aller faire du porte-à-porte, les photos en main.

Un concept qui, contre toute attente, s’avéra être une franche réussite.

"Tout n’est peut-être pas perdu en fin de compte"

Le travail de développement de chariots s’intensifia durant la crise, supplantant les activités de sous-traitance jusqu’alors quasi exclusives. Nous concevions et produisions des chariots, prenions des photos et les montrions à de potentiels clients qui réalisèrent alors avoir besoin de ce genre de chariots.

Cette transition vers le développement de notre propre gamme devint bientôt la norme pour Konga Mekaniska. Aujourd’hui, après plusieurs années et un changement de nom, l’entreprise dispose d’un unique client en sous-traitance, tandis que tous les autres produits sont vendus sous la marque Kongamek.

C’est avec beaucoup d’efforts, un peu de chance et un regard neuf sur le marché que Konga Mekaniska est parvenue à maintenir des résultats positifs et à garder tous ses employés. Une fois la crise enfin terminée, nous pouvions le dire : Nous l’avons fait.